Les brûlures du silence chez Simone Weil et Albert Camus

Une iconographie devenue légendaire peut nous faire comparer la photo de Simone Weil avec sa pèlerine, son béret et ses sandales avec celle d’Albert Camus vêtu de son imperméable Burberrys à la Humphrey Bogart. D’un côté, on dirait une recrue de l’abbé Pierre pour Emmaüs ; de l’autre, un acteur invité au festival de Cannes. … Voir la suiteLes brûlures du silence chez Simone Weil et Albert Camus

Les cris de l’âme

Dans cet immense chantier, désormais à notre portée, par la publication achevée des dix-huit Cahiers, dans cette masse d’écrits, aux registres les plus divers, une énigme va retenir notre attention, l’énigme qui obsède Simone Weil, hantée par l’apparente indifférence de Dieu aux souffrances humaines et l’éternel silence qui succède aux cris les plus déchirants. Dans … Voir la suiteLes cris de l’âme

L’autre côté du ciel

« Tous les hommes se font une notion des dieux et tous en tant qu’ils sont, Grecs ou Barbares, qui croient en l’existence des dieux, s’accordent à localiser la divinité dans la région la plus haute, rattachant à l’immortel (le ciel incorruptible) ce qui est immortel et regardant toute autre supposition comme inadmissible.» Aristote, De Caelo, … Voir la suiteL’autre côté du ciel

Simone Weil et Bergson

Vraiment très contemporains, puisqu’ils meurent à deux années d’intervalle, en 1941 et en 1943, Bergson et Simone Weil ne semblent pas du tout avoir vécu le même temps. Et pourtant jamais deux esprits n’auraient pu être plus proches Tous deux, formés à la philosophie française dans les meilleures institutions et par les plus grands maîtres, … Voir la suiteSimone Weil et Bergson

Simone Weil et la lecture non-sacrificielle de la Bible

Le sacrifice est au cœur même du christianisme. L’étymologie du mot l’installe incontestablement dans le domaine religieux puisqu’il s’agit de « faire du sacré ». Il est en même temps indissociable d’une violence exercée sur une victime, fût-ce soi-même. Le sacrifice suggère des privations, des offrandes, des immolations. Et s’il est toujours lié à une forme de … Voir la suiteSimone Weil et la lecture non-sacrificielle de la Bible

Réalisme politique et stratégie spirituelle

Ce couple de termes antagonistes, proposé par l’intitulé, qui désigne chez Simone Weil, la conjonction d’un souci délibérément terrestre et de la certitude qu’existe un autre plan de réalité radicalement transcendant, sera étudié plus précisément, pour la période ultime de sa vie, à New York et à Londres. Mais l’étude de ce moment final donna … Voir la suiteRéalisme politique et stratégie spirituelle

Sur Simone Weil, un témoignage

Monique Broc-Lapeyre, vous avez beaucoup écrit et fait des conférences sur Simone Weil. Comment l’avez-vous connue et que représente-t-elle pour vous ? Jeune étudiante en philosophie à la Sorbonne, je devais choisir un sujet pour le diplôme de maîtrise. La lecture de La Pesanteur et la Grâce que Gustave Thibon venait de faire paraître m’avait passionnée. … Voir la suiteSur Simone Weil, un témoignage

L’éducation à la perfection

La pensée de Simone Weil, dans sa grande rigueur, fait se conjoindre une extrême humilité qui va jusqu’à intégrer certaines aspirations à l’humiliation et une complète assurance qui l’entraîne souvent à des formulations péremptoires. Sa conception de l’éducation est un terrain particulièrement favorable pour voir à l’œuvre ces deux tendances Cette conception, nous avons décidé … Voir la suiteL’éducation à la perfection

Jean-Michel Rey, Les promesses de l’œuvre, Artaud, Nietzsche, Simone Weil

Jean-Michel Rey, Les promesses de l’œuvre, Artaud, Nietzsche, Simone Weil, Desclée de Brouwer, 2003 : dans cet ouvrage, Jean-Michel Rey prolonge un travail entrepris dans son livre précédent Le temps du crédit, (D. de Brouwer, 2002) sur les auteurs qui mettent à jour des forces spécifiques qui opèrent, à notre insu, dans l’usage du langage … Voir la suiteJean-Michel Rey, Les promesses de l’œuvre, Artaud, Nietzsche, Simone Weil

Jean Michel HIRT, Vestiges du Dieu, Athéisme et religiosité

Que reste-t-il de la religion après le grand nettoyage opéré par la psychanalyse ? Sa connaissance décisive du psychisme humain démonte le mécanisme de la croyance et met à jour le rôle consolateur illusoire du Dieu qu’elle fabrique. Si l’humanité parvenait à maturité psychique, que subsisterait-il du phénomène religieux, une fois débarrassé de tout le … Voir la suiteJean Michel HIRT, Vestiges du Dieu, Athéisme et religiosité

Simone Weil, revue Esprit, août-septembre 2012

Belle surprise que ce dossier consacré à Simone Weil, notre contemporaine, dans ce numéro de l’été de la revue Esprit. Encadrées par des articles sur l’actualité politique et les rubriques habituelles au journal, sont regroupées les contributions d’une dizaine d’auteurs attachés à analyser un aspect de la pensée de Simone Weil. En intitulant son article … Voir la suiteSimone Weil, revue Esprit, août-septembre 2012

Simone Weil, Œuvres complètes, VII, Correspondance, vol, I, Correspondance familiale.

C’est avec une certaine émotion que nous pouvons désormais avoir accès à la Correspondance familiale de Simone Weil dont le volume récemment paru vient compléter la série des œuvres complètes. Ceci a été possible grâce au travail d’une incroyable précision entrepris par Robert Chenavier, qu’André Devaux avait amorcé, tous deux aidés dans cette énorme tâche … Voir la suiteSimone Weil, Œuvres complètes, VII, Correspondance, vol, I, Correspondance familiale.

Simone Weil et Platon : amour et beauté

L’Amour est descendu par amour dans ce monde sous forme de beauté (CS, p. 15). Dans Le Banquet de Platon, celui-ci fait dire à Socrate que l’amour n’est pas la beauté, puisqu’il est essentiellement amour de la beauté. Mais s’il en ressent tellement la privation, c’est qu’il est, par nature, fait pour elle, qu’il en participe, … Voir la suiteSimone Weil et Platon : amour et beauté

Intransigeance éthique et mystique de compassion chez Simone Weil

Notre connaissance de Simone Weil (1909-1943) passe essentiellement par son œuvre à laquelle se consacre l’Association pour l’étude de la pensée de Simone Weil. Morte à 34 ans, cette philosophe, dès la fin de ses études, n’a jamais cessé d’écrire même après les journées les plus physiquement éprouvantes. En fréquents déplacements, sans domicile fixe et, … Voir la suiteIntransigeance éthique et mystique de compassion chez Simone Weil