Prométhée et Œdipe, doubles de Nietzsche

Nietzsche, en recherchant la vignette que Wagner désirait placer en frontispice à son autobiographie, (« un vautour, pas un aigle » avait recommandé le Maître) l’avait aidé à rendre un habile et discret hommage à son père méconnu. Nous ne sommes pas sans nous rappeler cet épisode, quand, à son tour Nietzsche se préoccupe de la vignette … Voir la suiteProméthée et Œdipe, doubles de Nietzsche

Simone Weil et Platon : amour et beauté

L’Amour est descendu par amour dans ce monde sous forme de beauté (CS, p. 15). Dans Le Banquet de Platon, celui-ci fait dire à Socrate que l’amour n’est pas la beauté, puisqu’il est essentiellement amour de la beauté. Mais s’il en ressent tellement la privation, c’est qu’il est, par nature, fait pour elle, qu’il en participe, … Voir la suiteSimone Weil et Platon : amour et beauté

« Du divin et des dieux », Recherches sur le Peri tôn tou theou, Franz Johansson et al., Peter Lang éd., Frankfurt am Main, 2014

Ce n’est peut-être pas par hasard que le dessin de Valéry au bord de l’élégante couverture de l’ouvrage intitulé « Du divin et des dieux », Recherches sur le Peri tôn tou theou de Paul Valéry donne à voir un paysage à la Chirico qu’un œil, sur la gauche, regarde de biais. Car le dossier, dont … Voir la suite« Du divin et des dieux », Recherches sur le Peri tôn tou theou, Franz Johansson et al., Peter Lang éd., Frankfurt am Main, 2014

Pourquoi Baubô a-t-elle fait rire Déméter ?

C’est Nietzsche qui m’a fait rencontrer Baubô. Il en a parlé une seule fois, à la fin de la préface composée en 1886 pour la deuxième édition du Gai Savoir. Mais quand il rassembla les pièces du dossier Nietzsche contre Wagner, le dernier ouvrage dont il aura préparé la parution, il prélèvera ce même passage … Voir la suitePourquoi Baubô a-t-elle fait rire Déméter ?

Nietzsche et Parménide

Parménide suscite de la part de Nietzsche une intensité de réaction tout à fait étonnante. Nietzsche présente Parménide dans un portrait qui fait contraste avec celui d’Héraclite. Parménide, c’est l’autre d’Héraclite, l’opposé, l’ennemi. En face d’Héraclite extatique, sortant de soi, sachant tout sans rien apprendre par divination et don d’ubiquité, sans dieu ni maître, qui … Voir la suiteNietzsche et Parménide

Nietzsche entre le satyre et Socrate

Nietzsche au commencement de son œuvre est pris entre deux figures inversées, – deux images – spectacles, deux « visions » que suscite en lui le dieu visionnaire Apollon sous l’emprise de l’ivresse dionysiaque : entre l’image du « satyre », pur débordement de sensibilité, de sensualité, de l’homme en plein accord avec ses instincts – être purement « démonique », bête … Voir la suiteNietzsche entre le satyre et Socrate

Les sophistes, nos contemporains

 «Hippocrate n’aura pas à redouter dans ma compagnie l’inconvénient qu’il aurait trouvé auprès d’un autre sophiste. Les autres en effet assomment les jeunes gens… tandis qu’auprès de moi…». Platon, Protagoras, 318 d-e. On situe généralement l’âge d’or de la sophistique au Vème siècle, à Athènes. L’œuvre des grands sophistes ne nous est cependant connue que par de rares fragments … Voir la suiteLes sophistes, nos contemporains

La sophistique dans l’Antiquité : Grèce, Inde, Chine

 « Hippias appelle les deux continents, Asie et Europe : fille d’Océan », Eusthate[1] Il m’a paru intéressant de réfléchir sur un phénomène, qui, au même moment, disons entre le IV ͤ et le II ͤ siècle avant J. C., se déroule en Grèce, nous le savons, mais aussi en Inde et en Chine. La diversité des contextes ne … Voir la suiteLa sophistique dans l’Antiquité : Grèce, Inde, Chine